Drogues, alcool et antirétroviraux

Des interactions entre la prise d’antirétroviraux et la consommation de drogues peuvent exister, avec comme possibles conséquences, la baisse d’efficacité du traitement, les risques augmentés de complications et l’oubli de la prise du traitement…

Les risques d’une interaction ne peuvent être correctement évalués qu’au cas par cas, en fonction de chaque drogue et de chaque antirétroviral utilisés.
Il est important de parler à votre médecin de vos éventuelles prises de drogues. C’est un professionnel tenu au secret médical le plus strict qui pourra, sans vous juger, vous informer sur les risques liés à votre consommation.
Vous pouvez aussi en parler avec les associations qui sont là pour vous renseigner.

La consommation excessive et chronique d’alcool et de tabac est déconseillée à toute personne, qu’elle soit ou non atteinte par le VIH.

L’abus d’alcool ou de tabac, en plus d’être des facteurs de risque cardio-vasculaire, peut favoriser l’émergence de certains cancers et une dégradation de l’état général. Chez une femme enceinte, toute consommation d’alcool doit être absolument proscrite.

Chez les personnes vivant avec le VIH, la consommation d’alcool peut se traduire par une moins bonne réponse et une moins bonne tolérance au traitement antirétroviral (toxicité augmentée sur le foie par exemple). Le risque existe dès le premier verre.
De plus, comme pour toutes les autres drogues, l’alcool consommé de manière excessive peut entraîner une perte de contrôle, qui peut faire oublier la prise du traitement et entraîner des ruptures d’observance.

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